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Les Orangeries, restaurant (Lussac-les-Châteaux, 86)

Oui, je sais. J’ai déjà publié un article sur Les Orangeries. C’était il y a plus d’un an, suite à un court weekend durant l’été 2011. Cet article n’était pas très détaillé, ni vraiment précis. Ce 14 février 2013, j’ai passé le dîner de la Saint-Valentin aux Orangeries, l’occasion pour moi de confirmer une bonne impression et de détailler un peu plus mon avis.

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Pour l’occasion, Les Orangeries proposaient un menu original, composé d’un apéritif, une entrée, un plat et un dessert, pour 49 € (55 € si on désirait ajouter le fromage). Le choix était certes plus limité qu’à l’accoutumée, mais des grands classiques étaient proposés, de quoi plaire à tout le monde, je pense. Comme à son habitude, le restaurant proposait de nombreux plats aux ingrédients bios et/ou locaux.
Sachez aussi que ce menu était proposé à nouveau au dîner du 15, à celui du 16, ainsi qu’au déjeuner du 17 février. Par contre, le choix entre les différents plats n’était pas garanti. Cela m’aurait bien plus de décaler cette Saint-Valentin d’un jour ou deux, mais n’aimant pas le poisson, ni les fruits de mer, je ne pouvais prendre ce risque…

Concernant les boissons, j’ai aussi apprécié la mise en place de forfaits, plus raisonnables en termes de quantité. Nous avons opté par exemple pour le forfait « Petit Buveur » qui comprenait une flute de Moscato d’Asti (un vin pétillant italien fruité, de seulement 5%) en apéritif, un verre de vin à table, et un verre de pétillant sans alcool en dessert (un « pomme-cassis » local de chez Gargouil). Cela nous a amplement suffit et les quantités permettent de reprendre la route sans trop de problème, ce qui était important vu que la grande majorité des clients ce soir là ne venait pas de Lussac, bien au contraire…

En apéritif (« Appétillant »), une ardoise à partager était proposée. Aucune description de la composition de l’ardoise n’était disponible, et c’est bien dommage car tous ces petits « tapas » était bons et plutôt recherchés (pop-corn épicé, blinis au sarrasin et rillettes de la mer, etc.).

Pour l’entrée, deux plats étaient proposés, à savoir « Saint-Jacques » (Coquillage d’Oléron snacké, bouillon façon Thaï au gingembre, légumes cuits crus) et « Canard » (Magret de chez Mitteault en carpaccio, crème de parmesan, mesclun d’herbes). Avec mon amour pour le canard, mon choix a été rapidement fait. Pour cette entrée, nous n’avons noté aucune fausse note (parmesan et truffe noire faisaient très bon ménage) et même un peu d’originalité, avec la présentation (réussie) du canard en carpaccio.

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En plat, le choix était laissé entre « Sole » (Petite pêche de la Cotinière filetée et habillé de vert, raviole safranée, écume légère) et « Pigeonneau » (Élevage de chez Duquesne rôti sur l’os, pommes de terre croustillantes à la truffe noire du Poitou). C’est ce dernier qui a retenu notre attention et notre choix. Là encore, pas de soucis : le pigeonneau est savoureux et bien cuit, et le cromesquis « pomme de terre – truffe noire » s’avère très efficace et amène un peu d’originalité. Enfin, en accompagnement, des « légumes croquants » étaient proposés. Bon, personnellement, je commence à ne plus supporter cette mode des légumes croquants. Néanmoins, ceux proposés avec ce plat étaient mieux réalisés, et de meilleure qualité, que ceux servis inlassablement au Bis’, par exemple.

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Comme indiqué plus haut, le fromage n’était pas compris dans le menu à 49 €. En prenant le fromage, le prix du menu passait alors à 55 €. Concernant le fromage, pas de choix possible, il s’agissait d’un brie truffé et d’une salade de jeune pousse. Même si j’ai bien aimé le mariage Truffe/Brie et la petite gelée servie avec, je trouve que ce plat ne valait pas le prix qui en était demandé (6 €), même truffé… Si j’avais su à quoi m’attendre, j’aurais probablement fais l’impasse là dessus.

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Pour finir le repas, deux desserts étaient proposés dans le menu : « Chocolat » (Moelleux au grand cru « Los Ancones », poudre, croustillant et glace Cacao) ou « Pomme » (Mariage de la Belchard du Poitou, du Whisky charentais et de la noisette). Pour ma part, j’ai commandé le « Chocolat ». La base de ce dessert avait beau être le sempiternel moelleux au chocolat, ce dessert offrait une très grande diversité de goûts chocolatés et de textures. Ce n’est pas encore du niveau du dessert « Chocolat » des Archives, mais c’est un dessert franchement réussi.

Au final, nous sommes sortis de table avec une addition finale de 140 euros. J’en profite pour déclamer mon amour des prix ronds : j’ai toujours trouvé « faux-cul », voire vicieux, de mettre des « prix approchants », parfois au centime près. Donc j’ai apprécié recevoir cette addition de 140,00 €. Enfin, pas tout à fait, mais vous m’avez compris… En effet, même si nous avons passé un bon repas ce soir là, cette bonne impression est à nuancer par cette lourde addition. Peut-être l’effet Saint-Valentin me direz-vous…


LES ORANGERIES
12 avenue du Docteur Dupont, 86320 LUSSAC-LES-CHÂTEAUX
05.49.84.07.07
http://lesorangeries.fr/

  1. David Permalien

    Merci pour ce bel article dans un blog de qualité.
    n’hésitez pas à vous présenter une prochaine fois, si vous souhaitez encore plus de renseignements sur notre façon de construire nos menus et nos liens avec les acteurs locaux de la gastronomie… à très bientôt je l’espère.
    David (Le Chef)

    Commentaire déposé le 16/05/2013
    • Je n’y manquerai pas ! Merci pour votre commentaire et votre invitation :)

      Commentaire déposé le 16/05/2013

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